Nicolas COUCHEPIN
Roman Suisse
L'AUTEUR :
Il est né le 3 février 1960 à Lausanne en Suisse. Il vit dans une ferme à Cormérod dans le canton de Fribourg. Il a étudié les lettres à l'Université de Lausanne et la politique sociale à l'Université de Genève. Il ne passa jamais d'examen et abandonne tout en 1983 pour entrer à l'Ecole d'Etudes Sociales et Pédagogiques de Lausanne. Il obtient un diplôme d'éducateur et travaille en tant que tel plusieurs années avant de se tourner vers l'écriture. Il a beaucoup voyagé en Afrique et en Asie. Il anime de nombreux ateliers d'écriture surtout dans des classes d'adolescents. Depuis janvier 2009 il est traducteur allemand-français et rédacteur pour Caritas (Association qui vient en aide aux défavorisés). Il écrit des romans, des nouvelles et du théâtre. Il a reçu de nombreux prix tels que le Prix Bibliomédia Suisse en 1997 ou le Prix Hermann Ganz de la Société Suisse des Ecrivains. Il a été responsable de l'antenne romande de l'association d'écrivains ADS (Autrices et Auteurs de Suisse).
LE LIVRE : Les Mensch (210 pages – 2013) Seuil
Sélection Suisse Romande 2014 du prix de Lettres Frontière
3ème roman de l'auteur
La famille Mensch est composée de Théo le père, de Muriel la mère, de Marie l'adolescente et de Simon l'enfant trisomique. C'est en apparence une famille banale, une rue banale mais qu'en est-il vraiment au fond ? L'arrivée de Simon, son handicap à gérer au quotidien, l'adolescence difficile de Marie qui se trouve grosse et boutonneuse et surtout amoureuse pour la première fois, les névroses du père et de la mère qui ont eu une éducation pour le moins bizarre, la maison elle-même qui est étrange et que dire de cette voisine, professeur de piano très âgée et qui les épie constamment . Le livre est écrit à 4 voix : Théo en premier, Muriel en second, Marie et enfin Lucie la voisine qui écrit à son fils Nicolas.
BIBLIOGRAPHIE :
Grefferic
La théorie du papillon
MON AVIS :
Au début j'ai été intriguée par la 4ème de couverture. Le récit de Théo est intéressant, c'est bien écrit et j'ai eu envie de comprendre cette famille très étrange. Mais au fil des personnages qui parlent, mon intérêt s'est refroidi. Je trouve que c'est un roman qui commence bien mais qui au fil des pages perd de sa puissance. C'est dommage. Je pense que c'est un livre qui veut parler de beaucoup de choses, la psychologie est très importante mais ça manque de précisions et parfois même, il met mal à l'aise. Et puis par moment, j'ai eu l'impression que c'était une histoire tirée d'un fait réel avec des références en bas de page et à la fin, mais là-aussi le manque de précisions nuit à la compréhension.
LES PLAISIRS DE LA TABLE :
Simon passe son temps à manger de la terre dans le roman et vraiment cela ne m'a pas donné envie de penser à la cuisine.
Martine M.