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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 16:12

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Alexander McCALL SMITH

 

                                                                                                                           images (1)

Roman policier ethnique

 

 

L’auteur :

Il est né le 24 août 1948 en Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe). Il est écrivain et juriste d’origine écossaise.

Il est élevé à Bulawayo et pour étudier le droit va vivre en Ecosse. Il va enseigner le droit ensuite à l’université du Botswana (Afrique Australe), pays entouré par l’Afrique du Sud, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe.

Il retourne vivre à Edimbourg où il devient professeur de droit appliqué à la médecine à l’université. Il est reconnu dans ce domaine en tant qu’expert ainsi que tout ce qui touche à la bioéthique (la bioéthique est une partie de l’éthique qui est apparue en tant que discipline nouvelle dans les années 1960, liée aux interrogations concernant le développement de la biomédecine et des technosciences).

Il a été président du Comité d’Ethique du British Medical Journal jusqu’en 2002 ainsi que vice-président de la Commission sur la génétique humaine du Royaume-Uni et membre du Comité International de bioéthique à l’UNESCO.

C’est aussi un musicien, bassoniste (basson : instrument de musique de la famille des bois qui apparaît à la fin du 16è siècle en Italie sous le nom de fagotto) et cofondateur du Really Terrible Orchestra.

 

 

 

      -         Le livre : Un safari tout confort

Cette fois-ci, Mma Ramotswe doit résoudre plusieurs énigmes à la fois. Sans compter que son assistante, Mma Makutsi a des problèmes avec son fiancé qui a eu un accident et la tante tyrannique de celui-ci l’empêche de le voir. Mma Ramotswe va comme d’habitude trouver une solution à tout avec sagesse et bon sens.

1 cobra, 2 souliers et beaucoup d'ennuis : 

Tout commence par Mma Makutsi qui manque de mourir en ouvrant le tiroir de son bureau : 1 cobra est dedans. Precious Ramotswe devra résoudre plusieurs problèmes avec sa philosophie habituelle, ses tasses de thé rouge et surtout elle va prendre conscience que "sa constitution traditionnelle" (cela veut dire qu'elle est un peu grosse) irait bien avec un petit régime. Va-t-elle y arriver ?

 

Mon avis :

Les romans concernant cette fameuse détective sont de plus en plus intéressants. Outre les traditions du Botswana, cette femme est véritablement très sage et se sort de toutes les situations. Les personnages secondaires ajoutent du piment et sont pleins d’humour.

 

 

 

Bibliographie :

Série Les enquêtes de Mma Ramotswe :

Mma Ramotswe détective

Les larmes de la girafe

Vague à l’âme au Botswana

Les mots perdus du Kalahari

La vie comme elle va

En charmante compagnie

1 cobra, 2 souliers et beaucoup d’ennuis

Le bon mari de Zebra Drive

Miracle à Speedy Motors

Vérité et feuilles de thé

Un safari tout confort

Le mariage avait lieu un samedi

 

Série Isabel Dalhousie : rédactrice en chef d’une revue de philosophie et détective amateur.

Série les Chroniques d’Edimbourg : mettent en scène les habitants d’un même immeuble situé au 44 Scotland Street.

Conte africain pour enfants : la femme qui épousa un lion

Romans jeunesse : série Akimbo : petit garçon africain.

Il est l’auteur de nombreux autres ouvrages pas encore traduits en français.

 

 

 

 

 

Je ne mettrai pas de recette pour ce livre car j’aimerais plutôt proposer un passage de la fin du livre. Les deux détectives accompagnées de Mma Potokwane (elle dirige un orphelinat et est un personnage incontournable des livres) vont chez la tante du fiancé pour le sortir de ses griffes.

« Le sac fut prêt en quelques minutes. Puis, Mma Potokwane ouvrant la voie à Mma Makutsi poussant le fauteuil roulant de Phuti, tout le monde quitta la pièce et repartit vers la sortie. La tante se tenait toujours à l’entrée, mais elle s’effaça en voyant arriver Mma Potokwane, qui s’arrêta un instant et la regarda droit dans les yeux, comme un éléphant affrontant un adversaire, reniflant le vent. Et Mma Ramotswe eut même l’impression de voir ses oreilles battre comme celles d’un pachyderme qui se prépare à charger, ou feint de le faire, mais elle songea aussitôt que ce devait être une illusion d’optique, un tour que lui jouait son imagination. »

Martine M.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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