Katarina MAZETTI
Roman suédois
L’auteure :
Elle est née le 29 avril 1944 à Stockholm. Elle est journaliste, productrice à la radio et auteur de livres pour la jeunesse et les adultes. Elle a aussi une maîtrise de littérature et d’anglais. Elle écrit aussi des critiques littéraires, des chansons, des comédies et des chroniques pour les journaux et la radio.
Le livre : Mon doudou divin (214 pages – 2012).
Wera est journaliste pour la presse féminine. Au début du roman, elle n’a plus d’article en commande et en faisant ses courses, elle tombe sur une petite annonce qui propose un stage de spiritualité. Elle pense tenir un bon sujet et s’inscrit donc pour 3 semaines de stage à « La Béatitude » avec son magnétophone caché dans son écharpe et son ordinateur pour sa chronique de tous les soirs envoyée directement à un journal intéressé. Les personnages sont 4 stagiaires en plus de Wera, Adrian, l’apprenti gourou et Annette la »petite mère » qui s’occupe de tout.
Les stagiaires viennent de milieux totalement différents : un médecin radié de l’ordre, un musulman iranien, une femme qui a l’art de se rendre invisible, et Madeleine qui porte un sac à dos très lourd en permanence sur ses épaules. Chaque chapître fait parler alternativement Wera et Madeleine. Petit à petit, on apprend plus de choses sur les personnages, leurs parcours et pourquoi ils sont venus à ce stage. Tout tourne quand même autour des religions, de la spiritualité.
Mon avis :
Je n’ai pas vraiment accroché même si j’ai lu le roman en entier. L’écriture est vivante, pleine d’humour, ce qui m’a évitée de m’ennuyer. Je suis sûrement passée à côté de la profondeur du livre étant donné que le sujet en lui-même ne m’attirait pas.
Bibliographie :
Le mec de la tombe d’à côté
Les larmes de Tarzan
Entre Dieu et moi, c’est fini
Entre le chaperon rouge et le loup, c’est fini
La fin n’est que le début
Le caveau de famille
Roman jeunesse :
Trucs et ficelles d’un petit troll
Les plaisirs de la table :
Pas de recette de cuisine mais là aussi un petit extrait qui est le seul moment où j’ai souri :
C’est Karim qui parle, le musulman iranien qui voudrait que toutes les religions travaillent ensemble au lieu de s’opposer.
« Il faut tout de même faire la distinction entre dogmes religieux et spiritualité ! Si notre spiritualité est un pré, les religions sont les fleurs qui s’y épanouissent ! Différentes fleurs poussent à différents endroits et plus elles sont nombreuses, plus c’est beau. Et je pense…je pense… je pense simplement que si nous pouvons trouver le pré de notre spiritualité, nous nous rencontrerons au-delà des frontières, des religions et nous pourrons vivre ensemble dans l’amour ».
Martine M.