Eduardo MANET
Roman biographique
- L’auteur :
Il est né en 1930 le jour d’un tremblement de terre à Santiago de Cuba. Le docteur Eduardo Gonzales-Manet a dit à son fils avant la révolution cubaine qu’ils descendraient du peintre Edouard Manet. L’auteur du roman Le Fifre étudie à l’université de la Havane et s’établit en France en 1952. Il est écrivain de critiques théâtrales, auteur de pièces de théâtre, acteur de théâtre et écrivain de romans. Il produit aussi à son retour à Cuba avec sa femme et son fils en 1960 des films et des documentaires. Il revient définitivement en France en 1968.
Le livre : Le Fifre
L’histoire se déroule au 19ème siècle en pleine éclosion des Impressionnistes. C’est l’histoire de la rencontre et de l’amour entre Edouard Manet et Eva Gonzales, peintre et modèle. Le livre se situe entre le roman et la biographie. La peinture des Impressionnistes, avec sa création, son évolution est le personnage central du livre.
Mon avis :
J’ai bien aimé le livre qui se lit comme un roman bien qu’à mon avis ce soit plus une biographie d’Edouard Manet. On apprend beaucoup sur le courant impressionniste et le pourquoi de sa création. Beaucoup de peintres, de personnages célèbres sont cités et permettent de bien comprendre l’histoire. Eva Gonzales est une femme éperdument amoureuse et talentueuse et sa sœur aussi. Le livre se lit facilement. J’ai trouvé qu’Edouard Manet n’avait pas un beau rôle mais peut-être était-il vraiment comme ça ? La couverture du livre, le Fifre, serait le portrait du fils de sa maîtresse.
Bibliographie :
Les étrangers de la ville
Un cri sur le rivage
La Mauresque
Zone Interdite
L’île du lézard vert
Habanera
Rhapsodie cubaine
D’amour et d’exil
La sagesse du singe
Maestro !
Mes années Cuba
Ma vie de Jésus
La Conquistadora
Un français dans l’ouragan cubain
LE FIFRE : Manet découvre le musée du Prado et les toiles de Vélasquez en 1865.
Il va choisir un simple enfant de troupe comme modèle (en réalité son fils adultérin) et va le peindre comme un grand d’Espagne. Il utilisera peu de couleurs pour cette huile sur toile de 1866 et qui sera refusée par le jury du Salon de 1866. C’est celle toile qui plaira tellement à Emile Zola qu’il deviendra le fervent défenseur et admirateur du peintre.
Les plaisirs de la table : pour ceux qui n’aiment pas beaucoup les poireaux ou souhaite en faire manger plus aux enfants, j’ai fait un gratin de poireaux délicieux.
(pour 2/3 personnes)
3 blancs de poireaux coupés en rondelles très fines qu’il faut faire cuire à la poêle avec 10 g de beurre, 10 cl d’eau du sel et du poivre. Cuire les poireaux jusqu’à ce que l’eau soit évaporée et les poireaux presque cuits.
Mettre 50 g de farine dans un saladier, ajouter 3 œufs entiers et 1 jaune d’œuf, mélanger en ajoutant 15 cl de crème fraîche liquide, 30 cl de lait et 100 g de fromage râpé.
Mettre en dernier les poireaux.
Faire cuire dans un plat à gratin pendant 40 minutes à thermostat 6 (180°). Manger chaud.
Martine M.