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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 14:20
Faillir être flingué
Faillir être flingué

Céline MINARD

 

Roman historique français

 

L'AUTEURE :

Elle est née en 1969 à Rouen. Elle vit à Paris. Elle a fait des études de philosophie avant de se consacrer à l'écriture. Elle a reçu déjà plusieurs prix pour ses livres tels que le prix franco-allemand Franz Hessel, le prix Wepler Fondation de la Poste et le prix Virilo en 2013 pour « faillir être flingué ».

 

 

 

LE LIVRE : Faillir être flingué (326 pages - 2013)

 

Chronique des prairies du Far-West au moment de la conquête de l'ouest : plusieurs personnages se rencontrent au gré de leur avancée, se séparent et finissent par se retrouver dans une ville naissante. Leurs intérêts, leurs affinités, vont développer leur amitié et faire d'eux les fondateurs de cette ville. Il faudra la défendre ainsi qu'un des leurs, tuer s'il le faut, pactiser avec les indiens aussi. Un vrai livre d'aventure.

 

 

BIBLIOGRAPHIE :

So long, Louise

Le dernier monde

Bastard battle

Olimpia

Les ales

R.

La manadologie

 

MON AVIS :

Excellent !!! Cela faisait longtemps que je n'avais pas découvert une auteure si talentueuse. Une évasion sans faille, de l'humour, de l'aventure, une écriture géniale, des histoires épiques, bref tout ce qu'il faut pour passer un moment de pur plaisir ! J'avais dans la tête en lisant les films western de ma jeunesse avec John Wayne, Gary Cooper, Richard Widmark, Dean Martin, Marilyn Monroe... Les paysages à couper le souffle !

 

 

LES PLAISIRS DE LA TABLE :

Les personnages du livre mangent pas mal de gibier en particulier un moment l'un d'eux mange le foie cru d'un animal.

Foies de volaille sur lit de salade

Pour 4 personnes environ, prendre des foies de volaille environ 500 g.

Bien les faire revenir à la poêle dans de l'huile d'olive.

Nettoyer une salade feuille de chêne, elle est plus douce et agréable.

Préparer une sauce bien relevée avec du vinaigre balsamique, de l'huile de noix mélangée à de l'huile d'olive. Saler et poivrer, ajouter du gingembre en poudre.

Disposer la salade sur de grandes assiettes, poser dessus les foies de volaille encore tièdes (c'est important car le plat sera bien meilleur), verser la sauce et servir aussitôt avec du bon pain de campagne.

 

Je vais aussi proposer un extrait du livre pour avoir une idée de l'écriture de l'auteure et des grandes étendues sauvages de l'ouest :

il s'agit de Brad qui vient d'arriver dans la ville. Il part découvrir les alentours.

« Et puis un jour, il était parti plein nord et il avait fait une promenade sans précédent. Il avait commencé par monter et s'enfoncer dans des bois denses mais aérés où les feuillus cédaient la place aux pins. Le sol était si moelleux que son ascension s'était faite comme dans un rêve. Il avait débouché sur une large pelouse qui montait à l'assaut du contrefort montagneux dont la pierre était grise, presque bleue. Il avait vu des mouflons courir sur les pentes et parmi les buissons d'armoise. Il était monté jusqu'au pied de la barre rocheuse et avait regardé la forêt d'où il venait de sortir, les ruisseaux qui sillonnaient le dos de la prairie. En longeant la muraille de pierre, il était passé devant un petit lac, minuscule, niché dans un repli de terrain. Il était descendu par le travers le long d'un torrent assez vigoureux pour voir remonter des truites. Il l'avait suivi jusqu'à retrouver les bois. Il était arrivé sur un plateau, suspendu entre la forêt et la vallée, semé d'une herbe grasse qui lui montait au-dessus des genoux. Il l'avait traversé en faisant plier devant lui son chemin. Il s'était arrêté sur une pierre plate et s'y était couché un instant. L'air y était meilleur que celui d'une chambre. Il était reparti, étanché, dispos, comme après avoir bu d'une eau claire. Il avait descendu encore, traversant à nouveau une bande de feuillus plantée d'arbustes à baies. Un autre vallée l'attendait au sortir de ce petit bois. Large et plate comme la main, irriguée par plusieurs petits rus, traversée d'une vraie rivière. Il y avait vu un black-bass et du cresson qu'il n'avait pas pensé à ramasser. Il l'avait traversée dans son étendue et remontée parallèlement au cours de l'eau puis il avait obliqué vers une colline où le soleil déclinant donnait à plein. A son sommet, il avait grimpé sur un chêne solitaire qui se trouvait là, et, installé dans sa couronne bruissante, il avait regardé le crépuscule tomber autour de lui et au loin sur la toile rutilante de sa tente. Il était revenu de nuit, éclairé par une petite lune, épuisé et enchanté au-delà de la raison. Il s'était couché sans rien prendre, et endormi comme une masse sur son lit de camp. Au réveil, il comprit en ouvrant les yeux qu'il avait parcouru la veille tout le champ de sa terre promise. »

 

 

 

 

Martine M.

 

 

 

 

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